jeudi 18 juin 2015

Quelqu'un d'autre

Quelqu'un d'autre,
Tonino Benacquista,
Ed. Gallimard, 2002


Mot de l'éditeur :
Qui n'a jamais eu envie de devenir " quelqu'un d'autre " ? Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ? Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet " autre ".
Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même. Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense.



Dealer : Bibliothèque de Sibiril



Ma lecture :
J'ai lu  récemment du même auteur Malavita, et j'avais été séduite par le style simple et efficace de l'auteur et sa façon mesquine de jouer avec ses personnages.
La scène d'exposition : deux hommes, la quarantaine, disputent une partie de tennis dans un club de tennis. Ils ne se connaissent pas mais terminent le match dans un bar à refaire le monde. Ils se quittent sur un défi : ils ont trois ans pour devenir quelqu'un d'autre. Peut-on devenir quelqu'un d'autre ? En voilà un bon sujet de philo, au lendemain de l'épreuve du bac ! On suit donc ces deux personnages, Thierry et Nicolas, au mains terribles de Benacquista, à se construire la vie qu'ils rêvaient au fond d'eux, à devenir ce quelqu'un d'autre plus proche d'eux. A chacun sa méthode, à chacun ses dérives.
Un bon roman qui fait réfléchir sur soi-même, sur nos rapports aux autres, à nos rêves d'enfant, à notre réalité. J'ai passé un bon moment à le lire (et en plus, il faisait beau sur la terrasse !).



Anecdotes de lecture :
* Un des héros déménage et a pour nouvelle adresse rue des favorites, à Cholong...la même que la fameuse famille Manzoni dans Malavita, pourtant postérieur.

* Damned, j'ai découvert une vilaine faute vraiment pas jolie-jolie !
Depuis Malavita, je croyais Tonino Benacquista Américain, que nenni, il est Français. Du coup, quand j'ai vu cette faute dans le roman, j'ai accusé son traducteur. Enfin bref, voilà comment, à cause d'une faute (très vilaine), je me suis rendue compte de la nationalité de l'auteur. Allez, la faute est pardonnée...mais quand même photographiée pour la postérité !

Avis des lecteurs:

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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